Gérer les références

Si une bonne référence exprimée par votre ancien patron peut faire la différence dans l’obtention d’un emploi, comment éviter que les mauvaises ne vous causent du tort?

Vous avez quitté votre travail dans un contexte difficile? Vous craignez que votre ancien employeur vous nuise? Diriger donc les recruteurs vers des gens que vous aurez choisis soit un supérieur immédiat, un subordonné ou un collègue de travail. Étant en bons termes avec vous, ils seront en mesure de tracer un portrait positif de votre passage dans l’entreprise et mettront en lumière vos qualités professionnelles et votre esprit d’équipe.

D’autres personnes peuvent également jouer ce rôle : des clients avec qui vous faites affaire, des collaborateurs externes à l’entreprise, un enseignant qui peut témoigner de votre désir d’apprendre et de votre ardeur au travail et même, une personnalité connue dans votre milieu dont l’opinion est respectée. L’important, c’est de suggérer deux ou trois personnes qui puissent parler de vos compétences, surtout celles reliées au poste convoité. Évitez de confier cette tâche à des parents ou amis, ça ne fait pas sérieux.

Avant toute chose, ces gens que vous souhaitez citer comme référence doivent vous autoriser à le faire. C’est une question d’éthique mais c’est aussi l’occasion de vous rappeler à leur mémoire et de vous assurer que ces gens ne soient pas pris au dépourvu si un recruteur les interroge. N’allez pas leur suggérer quoi que ce soit, il faut qu’ils identifient eux-mêmes vos atouts et compétences. Cependant, prenez le temps de leur décrire l’emploi sur lequel vous postulez et expliquez-leur ce en quoi il vous intéresse. Des gens avisés et préparés deviendront de bonnes cartes d’affaires à jouer pour vous aider à trouver l’emploi recherché.

Il est important de ne jamais indiquer de références sur votre curriculum vitae mais d’inscrire simplement: Références sur demande. Obtenez l’autorisation de trois personnes qui joueront ce rôle pour vous et notez leurs coordonnées sur une feuille que vous remettrez au recruteur qui l’exigera.

Comment contourner les mauvaises références?

Si vous avez quitté votre emploi, expliquez les raisons ayant motivé votre décision (manque de défis, déménagement, horaire, etc). Donnez une valeur positive à vos explications, ne dénigrez jamais des collègues ou votre ancien employeur car vous ruineriez vos chances de décrocher le poste convoité. Même si c’est justifié, un recruteur qui vous entend accuser un ex-employeur ou un collègue vous imaginera faisant de même au sein de son entreprise, il craindra que vous nuisiez à l’atmosphère de travail.

Vous êtes persuadé que l’on communiquera avec votre ancien patron? Jouer franc jeu. Prenez les devants et expliquez les raisons qui font que ce dernier risque d’avoir une attitude négative lorsqu’on lui demandera de parler de votre expérience de travail. Soyez respectueux, ne le blâmez pas, optez plutôt pour des explications justifiant votre décision (attentes non rencontrées de part et d’autre, travail isolé alors que vous préférez travailler en équipe, etc).

Préparez une réponse à toutes les questions que vous craignez afin de ne pas être pris par surprise.

Votre assurance et votre honnêteté joueront en votre faveur et surtout, éviteront que vous contredisiez vos références. Une telle attitude rassurera le recruteur qui recherche justement ces qualités chez ses prospects. De bonnes références, avisées et bien choisies, joueront un rôle déterminant en multipliant vos chances de décrocher l’emploi rêvé.

Rechercher un emploi requiert une démarche structurée à temps plein. Mettez les chances de votre côté. Mettez votre curriculum vitae à jour, prenez contrôle de vos activités de démarchage et réussissez vos entrevues de sélection. Vos efforts seront récompensés par l’obtention d’un emploi qui vous convient.

S’il vous plaît partager avec vos amis